L’heure de la pesée sortie d’hiver a sonné
Afin de piloter sa fertilisation azotée au plus juste, tout en gardant des objectifs de rendements, les reliquats d’azote s’avèrent indispensables. Les pesées sorties d’hiver sont sur le point de commencer, l’occasion de revenir, avec la chambre d’agriculture de l’Indre, sur la méthode et les outils utiles à une réduction des apports et donc des coûts de production.
Afin de piloter sa fertilisation azotée au plus juste, tout en gardant des objectifs de rendements, les reliquats d’azote s’avèrent indispensables. Les pesées sorties d’hiver sont sur le point de commencer, l’occasion de revenir, avec la chambre d’agriculture de l’Indre, sur la méthode et les outils utiles à une réduction des apports et donc des coûts de production.

Obligatoire dans les zones vulnérables, la pesée des colzas en entrée et sortie d’hiver sert à raisonner ses apports d’azote en fonction des besoins de la culture. « Afin de réaliser ses reliquats d’azote dans les colzas, nous prélevons dans la parcelle des échantillons de colza sur 1 m² que l’on reporte trois à quatre fois dans la parcelle. Ensuite, nous les pesons et c’est la moyenne de ces pesées qui permet de définir un poids au m². Ce dernier est ensuite multiplié par un coefficient de 50 afin d’obtenir le nombre d’unités d’azote absorbée par le colza », détaille Cassandra Patte, conseillère production végétale, spécialisée fertilisation et référente MesParcelles à la chambre d’agriculture de l’Indre.