L’installation, le cheval de bataille des JA
Un mois après avoir quitté l’autoroute et ses ponts, les Jeunes agriculteurs sont revenus sur les temps forts de la mobilisation à l’occasion de leur assemblée générale le 22 février, à Châteauroux. Parmi les revendications portées par le syndicat, celles touchant à l’installation leur tiennent à cœur.
Un mois après avoir quitté l’autoroute et ses ponts, les Jeunes agriculteurs sont revenus sur les temps forts de la mobilisation à l’occasion de leur assemblée générale le 22 février, à Châteauroux. Parmi les revendications portées par le syndicat, celles touchant à l’installation leur tiennent à cœur.

Depuis des mois, les Jeunes agriculteurs, tout comme leurs ainés de la FDSEA, crient leur ras-le-bol, au bord de l’asphyxie face aux mille-feuilles réglementaires, au manque de respect de la loi Egalim, etc. « Sur l’autoroute, des jeunes et des moins jeunes étaient mobilisés, signe d’un mal-être général, a souligné Mélanie Soulas-Barrault, dans son discours de co-secrétaire générale. On est au travail pour améliorer votre quotidien, nous ne lâcherons rien. Nous avons la chance dans l’Indre d’avoir une oreille attentive à la préfecture, ainsi qu’à la DDT ». Fait particulier, sur les barrages, il y avait de nombreux jeunes du lycée agricole (Bac pro/ BTS/BPREA) venus défendre le métier. « Pour beaucoup, c’était leur première manifestation, il y avait l’envie d’apporter sa pierre à l’édifice. En discutant, en leur disant “ merci d’être venu ”, un des jeunes m’a répondu : “ merci à vous de défendre notre avenir ”, a rapporté Florian Châteigner en amont de l’assemblée générale.