Maires ruraux, les bien aimés parfois mal traités
Plus de 200 maires indriens ont répondu à l’enquête nationale lancée par le Cevipof. Ce qui a permis d’établir un portait de maire rural au sein du département vis-à-vis des tendances nationales. Sur bien des points l’Indre se démarque, même si certains phénomènes tels que l’incivilité ne l’épargnent plus trop.
Plus de 200 maires indriens ont répondu à l’enquête nationale lancée par le Cevipof. Ce qui a permis d’établir un portait de maire rural au sein du département vis-à-vis des tendances nationales. Sur bien des points l’Indre se démarque, même si certains phénomènes tels que l’incivilité ne l’épargnent plus trop.

Soixante-cinq ans, retraité, ayant déjà été premier édile plusieurs fois, voilà le portrait-robot d’un maire rural dans l’Indre, selon les données collectées lors de l’enquête de terrain menée par le centre de recherches politiques à Sciences Po (Cevipof). Toujours selon cette étude, la grande majorité des communes ont élu leur maire dès le premier tour des municipales de 2020.
C’est avec ce préambule que Martial Foucault, politologue et directeur du Cevipof, a introduit son exposé lors de l’assemblée générale de l’association des maires de l’Indre qui se déroulait le 19 juin à Châteauroux.