CHAMBRE D'AGRICULTURE
Nicolas Pailloux reconduit à la présidence
Sans surprise, l'agriculteur d'Issoudun a été porté à la tête de la chambre consulaire, lors de la session d'installation qui s'est tenue le 25 février dernier.
Sans surprise, l'agriculteur d'Issoudun a été porté à la tête de la chambre consulaire, lors de la session d'installation qui s'est tenue le 25 février dernier.

Dix-neuf jours après l'annonce des résultats du scrutin des élections aux chambres d'agriculture, et en respect du Code rural, Thibault Lanxade, préfet, a ouvert la session d'installation des membres de la chambre d’agriculture de l'Indre, soulignant « l'importance de cette institution dans le soutien et le développement de l'agriculture locale ». Il a réaffirmé son « engagement à collaborer étroitement avec la nouvelle équipe dirigeante pour promouvoir les initiatives agricoles du département. »
Durant toute la matinée du 25 février, en salle 300 de la chambre d'agriculture, les membres fraîchement élus ont voté pour la reconduction de Nicolas Pailloux à la tête de la chambre consulaire. Puis il a été procédé à l’élection des neuf membres du bureau (lire ci-dessous).
Apporter des solutions concrètes
Pour les six ans à venir, l'objectif fixé est de poursuivre le travail débuté lors de la dernière mandature. « On ne sera pas forcément toujours d'accord avec l'administration, mais on veut être constructif puisque l'intérêt d'une chambre consulaire est notamment d'amener des éléments techniques, de faire des propositions concrètes dans l'intérêt de l'ensemble des exploitants et du monde rural et forestier de notre département », a développé Nicolas Pailloux, quelques minutes après sa réélection.
L'obtention de meilleures conditions de travail et rémunération est en filigrane des actions déployées par la chambre d'agriculture, notamment via les accompagnements à destination des exploitants qu'elle propose. « On veut être source de solutions avec des propositions concrètes et applicables, telles que l'accompagnement sur de nouvelles pratiques techniques pour réduire les IFT par exemple, sur l'amélioration des produits ou encore dans le cadre de nouveaux marchés/débouchés avec une meilleure valorisation », illustre-t-il.
Face à la percée de la Coordination rurale, Nicolas Pailloux indique que la liste majoritaire (FDSEA-JA 36) à la chambre « a entendu les revendications qui émanent d'une volonté de changer certaines choses, sachant que certains dossiers ne sont pas à la main des chambres départementales d'agriculture puisqu'ils se négocient à l'échelle nationale ». Il rappelle que l'ensemble des élus peut soumettre des projets, des idées, partager ses problématiques à la session et au bureau. « Chaque membre de la session est invité à siéger dans des commissions et comités, pour amener sa vision et ses propositions pour enrichir le débat. Chaque membre a tout son rôle à jouer, il suffit que chacun le prenne à bras-le-corps et travaille collectivement », estime-t-il.
Pour faciliter leur prise de fonction, en amont de la session d'installation, tous les nouveaux élus ont été conviés à une réunion pour s'imprégner du fonctionnement de la chambre d'agriculture.