REACTION
« Nous sommes là pour épauler les éleveurs du Cher »
L’abattoir du Boischaut à Lacs, dans l’Indre, solidaire de celui Saint-Amand-Montrond est prêt à accueillir les apporteurs du Cher, « à l’image du soutien que nous avons eu lorsque l’outil à Lacs était en difficulté », rappelle Arnaud Labesse, président de la SCIC des viandes de La Châtre.
L’abattoir du Boischaut à Lacs, dans l’Indre, solidaire de celui Saint-Amand-Montrond est prêt à accueillir les apporteurs du Cher, « à l’image du soutien que nous avons eu lorsque l’outil à Lacs était en difficulté », rappelle Arnaud Labesse, président de la SCIC des viandes de La Châtre.

Quel regard portez-vous sur la fermeture de l'abattoir de Saint-Amand-Montrond ?
Arnaud Labesse : Je ne peux pas me réjouir de voir un abattoir fermé. Lorsque l’abattoir de Lacs en avait besoin, en 2019, en tant qu’éleveur nous étions contents que Saint-Amand soit là en soutien. Aujourd’hui, c’est à notre tour d’être là pour épauler les éleveurs du Cher. Il ne faut pas oublier qu’il est difficile de garder un tel outil à l’équilibre économiquement. On tient, mais on est sur le fil tout le temps, il faut faire du volume et ne pas trop s’en écarter.
Comment cette fermeture se traduit-elle pour l’abattoir de Lacs ?