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Parc de contention : un aménagement réfléchi

Une contention adaptée, via un parc extérieur ou intérieur, peut être un gain de temps pour l’éleveur, si celle-ci est bien pensée. A ce sujet, un rallye contention était organisé le 12 mars par la chambre d’agriculture, avec notamment la visite d’un parc à Thevet-Saint-Julien.

Le 12 mars, la chambre d’agriculture, en partenariat avec la MSA BerryTouraine, a renoué avec les rallyes contention avec la visite de deux parcs en Boischaut sud, dont celui d’Adrien Gaultier, du Gaec Le Charolais, à Thevet-Saint-Julien. Sur place, la trentaine d’éleveurs a pu découvrir un parc de contention avec une barrière poussante type camembert, une configuration répondant aux besoins de l’éleveur. « Avec mon père, nous avions un projet de contention. Suite à un incendie sur l’exploitation, nous avons initié la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage. Nous avons donc profité de l’occasion pour relancer le projet contention, car l’ancien parc n’était pas fonctionnel », retrace l’éleveur. 

UNE CONCEPTION ACCOMPAGNÉE 

L’idée était donc de positionner le nouveau parc de contention, au centre des bâtiments d’élevage afin que tous les animaux puissent y avoir accès, qu’ils viennent de la stabulation vaches ou du bâtiment d’engraissement, sans peine pour Adrien Gaultier, son père et ses deux apprentis. « Et avoir un parc qui peut être utilisé par une seule personne, si besoin, tout en étant en sécurité », souligne-til avant d’ajouter « qu’avec cette installation, les 80 taurillons sont pesés en deux heures, lorsque l’on est trois ; seul, cela prend un peu plus de temps, mais c’est confortable ». Pour concevoir l’outil, l’éleveur s’est adressé à Louis Thomas, conseiller bâtiment de la chambre d’agriculture, afin d’établir les plans et les dossiers de subventions. De plus, il s’est adressé à la MSA pour un accompagnement méthodologique et financier, via le service prévention des risques professionnels. « Le béton et le parc ont coûté près de 20 000 euros, hors bascule car nous avons réutilisé celle que nous avions déjà », chiffre Adrien Gaultier. Le parc est en service depuis un peu plus d’un an et des améliorations y sont encore faites. « A l’usage, on voit les modifications que l ’on peut apporter pour nous simplifier le travail, comme une roue sous une barrière pour faciliter son ouverture ou encore des réducteurs de passages d’hommes car les petits veaux pouvaient y passer », illustre l’éleveur.

DU VEAU AU TAURILLON

Dans sa conception, le parc possède une barrière poussante type camembert pour l’avancement des animaux en sécurité. « Pour plus de fluidité, j’amène des petits lots, ce qui évite les soucis de circulation s’il y a des veaux récalcitrants », présente-t-il. S’en suit un couloir dont la partie haute descend permettant à l’éleveur d’intervenir facilement sur ses veaux. Etant réglable hydrauliquement, tous les gabarits d’animaux peuvent y passer, allant du veau au taurillon sans risque de retournement. La bascule ayant des commandes à gauche demande à l’éleveur d’être sur le côté gauche du parc, « de ce fait les passerelles à l’intérieur du parc me servent peu quand je suis seul. En revanche, à deux, elles permettent d’avoir un intervenant au niveau de la bascule et un second au centre pour gérer la fluidité dans le camembert », détaille Adrien Gaultier. En discutant avec ses confrères éleveurs présents au rallye contention, plusieurs pistes d’amélioration ont pu être abordées, comme l’aménagement des cases 1 et 2 (cf. plan ci-dessous). D’ailleurs l’éleveur envisage « de modifier la sortie de la bascule pour effectuer un meilleur t r i et gagner en efficacité, en installant probablement un couloir classique pour pouvoir envoyer les animaux dans la case que je souhaite selon mon tri ». Il se laisse encore le temps de la réflexion et d’étudier les idées émises lors des échanges. 

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