Aller au contenu principal

Concours bovin
Pas d’envolée de prix aux Hérolles

La filière viande subit actuellement une chute des cours. La vente de bovins catégorisés viande organisée par le marché au cadran des Hérolles a suivi la ligne directrice actuelle.  

Le marché au cadran des Hérolles est devenu un acteur local majeur du commerce de la viande. Les éleveurs du Centre-Val de Loire et de la Nouvelle Aquitaine (anciennement Poitou Charentes et Limousin) s’y déplacent pour proposer leurs animaux sur le ring. Toutes les semaines, depuis 2015, année d’ouverture de l’infrastructure, des ventes aux enchères pour les bovins ont lieu devant acheteurs, éleveurs, mais aussi curieux.

Un concours et une vente spécialisée viande

En 2016, les responsables du marché ont souhaité proposer un nouvel évènement dans le calendrier : un concours exclusivement réservé aux bovins typés viande, suivi d’une vente à main levée ou au boitier. Vendredi 16 novembre avait lieu la troisième édition de ce concours. Des éleveurs de la Creuse, de l’Indre, de la Vienne et de la Haute-Vienne se sont déplacés avec 31 animaux de races Limousine et Charolaise ; ces bêtes ont été appréciées sur leur qualité bouchère. Les critères de conformation tels que la largeur de dos, l’arrondi de culotte ou l’épaisseur du dessus ont été attentivement observés par les juges, tout comme la finesse d’os, le rendement ou la répartition du gras. Sur l’ensemble des animaux présents, 14 ont été primés puis présentés à la salle des ventes ; les autres ont été négociés dans le secteur des stalles directement avec les éleveurs.

Des acheteurs encore frileux

Ces récompenses, symboles de l’excellence du travail des éle veurs, représentent généralement des atouts qui se concrétisent par des prix plus élevés. Malheureusement le contexte actuel du marché de la viande se ressent sur les achats en vif et les négociations qui ont suivi le concours n’ont pas échappé à la règle. Malgré une belle affluence et la présence de nombreux acheteurs, dont plusieurs GMS et négociants, les prix n’ont pas réussi à décoller. Il faut souligner tout de même une belle enchère de 4 000 € pour une vache de 968 kg issue du GAEC des Iris dans la Vienne ; les autres animaux se sont négociés à des prix bien plus faibles, oscillant entre 2 800 et 3 700 €. Il faut savoir que le prix de départ des enchères avait été déterminé à 2 200 € pour l’ensemble des bovins. Une déception pour les éleveurs, dont certaines bêtes étaient estampillées Blason Prestige Limousin, label synonyme d’exception. Ce type de manifestation, ouverte au public, reste malgré tout un formidable outil de promotion pour l’élevage. Les néophytes ou les professionnels contribuent, par leur présence en nombre, à la valorisation de cette filière.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 91€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Lors de la réunion, de nombreux agriculteurs ont interpellé la DDT 36 sur les cas particuliers qu'ils rencontrent.
Cours d’eau : des règles strictes mais adaptables pour l’entretien

Entre obligations légales, cartographie évolutive et souplesses réglementaires, l’entretien des cours d’eau reste un exercice complexe pour les agr

En plus de leur formation, les apprenants participent aux épreuves de pointage caprin et au challenge inter-lycées au Salon de l'agriculture.
CS caprin, une formation dans le concret

 En France, six centres de formation dispensent un CS Caprin.

Chez Sylvie et Sylvain Laurent, l’alimentation du troupeau est strictement encadrée.
Des performances maîtrisées pour un troupeau d’exception

À Buxières-d’Aillac, la famille Laurent mise sur la génétique et la gestion rigoureuse de son troupeau charolais pour produire des animaux lourds e

Kristel Gache, directrice du GDS France, a rappelé l'importance de la biosécurité au sein des élevages dans la lutte contre la propagation des épizooties.
S'approprier les mesures de biosécurité en élevage

Pour limiter la propagation d’épizooties, de pathogènes ainsi que le risque de contamination, la mise en place de mesures de biosécurité est incont

Améliorer la résilience de son exploitation grâce aux arbres

A la suite d’une formation sur le système de pâturage tournant dynamique en agroforesterie, Guillaume Renault, éleveur laitier, s’est lancé dans l’

Rallye contention : une source d'inspiration

Une contention bien pensée procure un gain de temps pour les éleveurs et réduit la pénibilité au travail.

Publicité