Plusieurs leviers actionnés pour un pilotage serré de sa fertilisation azotée
Fertiliser ses cultures représente aujourd’hui une part très conséquente de ses coûts de production. Viser l’autonomie et acheter un minimum d’engrais demandent une réflexion et des adaptations de l’ensemble de son exploitation. C’est le choix fait par Arnaud Labesse depuis plusieurs années.
Fertiliser ses cultures représente aujourd’hui une part très conséquente de ses coûts de production. Viser l’autonomie et acheter un minimum d’engrais demandent une réflexion et des adaptations de l’ensemble de son exploitation. C’est le choix fait par Arnaud Labesse depuis plusieurs années.

Arnaud Labesse est polyculteur-éleveur à Chassignoles. Il travaille en zone vulnérable dans un sol sableux avec un faible potentiel de rendement. « La moyenne s’élève à 60 quintaux sur cinq ans », exprime-t-il. Il mène depuis quelques temps une réflexion sur les apports de fertilisation et leur gestion pour tout son assolement composé de blé tendre, blé dur, orge, seigle, épeautre, pois d’hiver, colza, tournesol, luzerne et herbe pour ses prairies. Au total, il cultive 222 ha dont 75 ha de cultures.