Production d’herbe : de l’azote, mais pas seulement !
Le contexte particulier de l’année a poussé Stéphane Moreau, éleveur allaitant du sud Touraine, à faire l’impasse sur l’engrais de fond épandu à l’automne sur ses prairies. Mais 2022/2023 restera une exception, car le maintien des potentiels des prairies passe par une fertilisation globale, et pas uniquement azotée.
Le contexte particulier de l’année a poussé Stéphane Moreau, éleveur allaitant du sud Touraine, à faire l’impasse sur l’engrais de fond épandu à l’automne sur ses prairies. Mais 2022/2023 restera une exception, car le maintien des potentiels des prairies passe par une fertilisation globale, et pas uniquement azotée.

Après vingt années à produire du lait de vache, Stéphane Moreau cesse cet atelier en 2016. « J’ai toujours aimé le contact avec les animaux, introduit-il. C’est la raison pour laquelle j’ai poursuivi avec des vaches allaitantes. » Afin de ne plus assurer les vêlages, l’agriculteur achète de jeunes femelles âgées de deux ou trois semaines. « J’ai acheté quelques limousines ou blondes d’Aquitaine dans les environs, chez des confrères. » Il dispose aujourd’hui de 70 animaux, croisés entre races laitières et races à viande. « Le marché de la viande est porteur actuellement. J’ai donc augmenté le cheptel », précise-t-il. Les vaches sont commercialisées entre 2 ans et demi et 3 ans, en fonction de leur engraissement. A l’auge, elles reçoivent exclusivement du foin, « excepté au démarrage où elles ont un petit peu de concentrés », détaille l’éleveur. Sur les 80 ha de son EARL, Stéphane Moreau cultive 30 ha de prairie.