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Rendements 2024 : « c’est l’empreinte climatique qui a joué »
Le manque de transfert d’assimilats vers les grains est responsable de la faiblesse des rendements. Un constat partagé avec les adhérents du GDA Buzançais/Levroux, animé par le service agronomie de la chambre d’agriculture de l’Indre, le 30 juillet dernier.
Le manque de transfert d’assimilats vers les grains est responsable de la faiblesse des rendements. Un constat partagé avec les adhérents du GDA Buzançais/Levroux, animé par le service agronomie de la chambre d’agriculture de l’Indre, le 30 juillet dernier.

De 8 à 34 q/ha en colza, d’une trentaine à 65 q/ ha en orge, de 30 à 72 q/ ha en blé… les rendements égrenés par les adhérents du GDA de Buzançais/Levroux illustrent le grand écart vécu dans les campagnes indriennes. Jérôme Brunet, conseiller de la FDGEDA du Cher, qu’ils avaient convié le 30 juillet pour faire un bilan de moisson, a tenu d’emblée à les rassurer. « Il n’y a pas eu d’erreur de conduite de votre part. Vous avez bataillé toute l’année. Vous avez fait ce qu’il fallait quand vous avez pu. Il faut relativiser », a-t-il insisté, soulignant que cette situation concerne la France entière. « C’est l’empreinte climatique qui a joué. Quand on regarde les essais, on constate que la part nuisibilité des maladies est modeste dans les résultats comparé à l’impact excès d’eau », a-t-il poursuivi.