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SE FORMER POUR SÉCURISER LES CHANTIERS

Outil bien souvent thermique et dangereux, la tronçonneuse entraîne chaque année beaucoup d’accidents dans les forêts françaises. Depuis 2010, il est possible de passer son « permis tronçonneuse. » L’occasion d’aborder, entre autres, les règles de sécurité indispensables à une bonne utilisation.

Le permis est à destination des utilisateurs de tronçonneuses, qu’ils soient professionnels ou particuliers.

Dix-neuf établissements de France métropolitaine sont agréés pour proposer le permis tronçonneuse. « Ce permis est à destination des utilisateurs de tronçonneuses, qu’ils soient professionnels ou particuliers. Certains de nos stagiaires l’utilisent de façon quasi-quotidienne, quand d’autres l’emploient de manière très occasionnelle », précise Antoine Vuillaume, responsable de formation.

POUR QUEL PUBLIC ?

Parmi les stagiaires formés chaque année, « beaucoup sont des employés municipaux affectés aux espaces verts », détaille le responsable. Une autre partie non négligeable est constituée de militaires ou d’agriculteurs. La formation, identique et reconnue sur tout le territoire européen, est également ouverte aux particuliers, bien souvent producteurs de bois de chauffage. « Cette formation n’a rien d’obligatoire, rappelle-t-il. Le code du travail stipule uniquement que tout opérateur doit être formé à son poste de travail. » Elle se décompose en quatre niveaux, appelés ECC1, 2, 3 et 4 (cf. encadré).

UNE FORMULE « TOUT COMPRIS »

L’établissement d’enseignement dispose en général de son propre matériel, mis à disposition des apprenants. « Nous leur prêtons les machines et surtout les équipements de protection individuelle (EPI), souligne Antoine Vuillaume. En effet, lors du suivi de l’ECC1, peu de stagiaires disposent des EPI indispensables » (cf. encadré).  Mais il est tout à fait possible pour qui le souhaite d’amener son propre matériel. Et le prix dans tout ça ? « Le module ECC1 dure une journée et demie pour un montant de 300 euros, décrit-il. L’ECC2 dure quant à lui trois jours pour un montant total de 700 euros. A la fi n de chaque cursus, un test est réalisé pour vérifier les connaissances de chacun. Beaucoup de stagiaires qui suivent l’ECC1 reviennent pour l’ECC2 afin d’approfondir leurs connaissances. Nous leur conseillons de laisser quelques mois entre ces deux niveaux pour qu’ils puissent s’entrainer, dans l’idéal en forêt. » A l’issue du test, chaque stagiaire repart avec une carte, valable dans toute l’Europe, sur laquelle est inscrit un numéro d’identifiant.


Un permis à quatre niveaux

Le permis de tronçonneuse se décline en quatre niveaux, appelés ECC (European Chainsaw Certificate) :
• ECC1 : apprentissage des règles de sécurité pour l’opérateur et son environnement, entretien quotidien de la machine (affûtage chaine, filtre à air...), ébranchage, découpe de petites bûches.
• ECC2 : abattage et façonnage d’arbres inférieurs à 38 cm de diamètre.
• ECC3 : abattage et façonnage de bois supérieurs à 38 cm de diamètre.
• ECC4 : façonnage de bois en tension (bois issus de tempête, arbres chablis (déracinés), etc.).
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