Aller au contenu principal

Action syndicale
On se moque des retraités agricoles !

Les anciens exploitants de la FDSEA36 ont été reçus le mardi 6 août par le préfet de l’Indre, pour l’alerter sur les difficultés que vivent les retraités agricoles.

Le niveau des pensions de retraite, la dépendance, les services en zones rurales sont autant de sujets sur lesquels les anciens exploitants veulent être entendus. Le 6 aout en fin de journée, pendant qu’une délégation s’entretenait avec le préfet, une trentaine d’adhérents retraités de la FDSEA, soutenus par Philippe Demiot, président du syndicat et Arnaud Lamy, secrétaire général, stationnaient devant les grilles de la préfecture pour montrer leur détermination.

Robert Barritaud, président de la section ne peut pas comprendre que « les pouvoirs publics abandonnent à ce point les anciens agriculteurs ». Il réaffirme avec force « l’urgence de la revalorisation immédiate des retraites à 1000 euros pour les exploitants et les femmes d’exploitant». Un faiblesse de ressource amplifiée par l’absence de services à la porte de chez soi, comme en témoignait, Annie, une retraitée présente. Elle déplore notamment la distance à parcourir pour trouver une pharmacie, un docteur. Les services publics sont également de plus en plus démantelés et, « avec une retraite minable abaonde un participant, le pouvoir d’achat ne permet plus de vivre décemment ».

L’isolement dans lequel se trouvent les anciens exploitants nécessite d’obtenir une meilleure prise en charge de la dépendance. La section des anciens exploitants de la FDSEA attend des solutions concrètes pour faire face à l’augmentation du reste à charge des familles, au manque de places d’accueil, au soutien du maintien à domicile et au soulagement des aidants bénévoles.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 91€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

©C.T
Lib et Lou, ou la liberté de louer jeux et jouets

Lib et Lou, start-up installée au B3 Village By CA de Vierzon, propose en location en ligne* jouets et jeux tout au long de l’année.

Depuis fin octobre, Aurore Neau a retrouvé le plaisir de la traite grâce à sa  nouvelle salle de traite, composée de deux quais de 16 postes et un plancher mobile. ©B.R
Salle de traite d'occasion : un gain financier

A Azay-le-Ferron, Aurore Neau construit une nouvelle salle de traite pour gagner en confort de travail et pour retrouver le plaisir de la traite, g

Les deux robots aspirateurs de lisier suivent les parcours enregistrés pour nettoyer plusieurs dizaines de fois par jour le bâtiment d'élevage du Gaec du Maupas. ©B.R
Nettoyage : du tracteur à l'aspirateur

Le Gaec du Maupas, à Martizay (36), a automatisé le nettoyage de son bâtiment d'élevage et de son aire d'attente.

Les opérations Sainte-Catherine se veulent conviviales et intergénérationnelles. ©B.R
Une haie aux multiples usages

Opération Sainte-Catherine chez les Hannequart, à Saint-Lactencin, avec la Fédération départementale des chasseurs de l'Indre et une quarantaine d'

« Il faut se saisir de la question rapidement »

Pour les exploitations agricoles et les Cuma, l’obligation d’émission de facture électronique est fixée au 1er septembre 2027.

Selon une enquête, en bovin allaitant par exemple, 19 % des répondants sont équipés de détecteurs de vêlages, 18 % de balances électroniques, 41 % de caméras et 13 % de stations météo.  © DR
Bien choisir son outil numérique en élevage

Avant d’investir dans une solution numérique, l’Idele conseille aux éleveurs de suivre quatre étapes pour un choix adapté et durable.

Publicité