Semé sous plastique, le maïs lève plus vite
La plastisemeuse permet de réaliser des semis de maïs sous un film de protection plastique, ce qui représente un certain coût. Une entreprise de maraichage du Loir-et-Cher l’utilise pour sa production de maïs doux.
Le semis de maïs sous plastique est courant en Bretagne et dans le nord de la France. Dans nos régions, seuls quelques agriculteurs y ont recours. C’est le cas à Soings-en-Sologne dans le Loir-et-Cher, des frères Janvier qui ont repris l’entreprise de maraichage familiale. Depuis deux ans, ils sèment 30 ha de maïs doux sous paillage plastique, une pratique qui procure plusieurs avantages agronomiques, mais qui reste chère à l’usage. « Pour moi, il n’y a pas d’intérêt de faire du maïs ensilage ou du maïs grain de cette manière, explique David Poulas, salarié de l’entreprise et responsable des chantiers de semis de maïs. Le coût de la semence couplé au coût de semis n’est clairement pas rentable. La culture sous plastique est surtout intéressante pour des cultures à forte valeur ajoutée, comme c’est le cas avec le maïs doux. »