Tout repose sur les cultures d’été
Les cultures implantées souffrent grandement du surplus d’eau, et les chantiers sont en stand-by le temps que les sols se ressuient. De nombreuses questions se posent pour envisager la suite.
Les cultures implantées souffrent grandement du surplus d’eau, et les chantiers sont en stand-by le temps que les sols se ressuient. De nombreuses questions se posent pour envisager la suite.

Alors qu’en Champagne berrichonne, les parcelles se ressuient peu à peu, les Boischaut Nord et Sud ont encore les pieds dans l’eau. Dans ces secteurs, de nombreuses cultures ne sont pas semées, ou ne sont pas belles à cause des conditions d’implantation très limitées. Les colzas quant à eux, disparaissent. « On a certains colzas qui pourrissent car ils sont les pieds dans l’eau », témoigne Jean-Pierre Nicolet, conseiller grandes cultures à la chambre d’agriculture de l’Indre. Du côté des orges et pois de printemps, quelques parcelles ont été semées mais dans une proportion infime. « Il est encore possible de les semer jusqu’à fin mars mais pas après, au risque de perdre du rendement » précise le conseiller. Mais le constat est clair, il reste encore beaucoup de parcelles à semer. Pour les cultures en place et notamment les céréales, les parcelles non désherbées à l’automne font face à une présence considérable de ray-grass et de vulpin.