BOTANIQUE
Toute jaune au cœur de l’hiver, la ficaire bientôt s’épanouira
La ficaire est toute menue, mais aussi un vrai soleil qui, déjà, réchauffe les rudes journées de février. Comme vernissés, ses pétales semblent briller de mille feux sous la lumière, encore oblique mais bien présente.
La ficaire est toute menue, mais aussi un vrai soleil qui, déjà, réchauffe les rudes journées de février. Comme vernissés, ses pétales semblent briller de mille feux sous la lumière, encore oblique mais bien présente.



En saison, la ficaire est parmi les premières fleurs à s’épanouir, à éclairer les sous-bois encore jonchés de feuilles mortes, préfigurant les beaux jours à venir. On la repère également le long de la haie, au pied d’un mur, au fond d’un vallon, comme un sourire de bienvenue.
A l’ombre
Cernée d’une collerette de feuilles en cœur, luisantes et un peu épaisses, la ficaire aime se répandre en larges tapis. Chose facile : ses racines renflées, entre lesquelles s’insèrent des tubercules comme autant de petites massues, lui permettent, de proche en proche, de gagner le voisinage.
Semblables à de petites figues (ficus en latin), ces tubercules lui ont justement valu son nom de « ficaire ». Grâce à eux, elle croît avec grande facilité, de préférence à l’ombre d’un arbre, sur des sols plutôt riches, profonds et assez frais. Friandes de ses graines, les fourmis se chargent également de la disséminer plus loin.