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Abattoir du Boischaut
Trois mois supplémentaires pour la remise aux normes

Thierry Bonnier, préfet de l’Indre, a prolongé l’arrêté de suspension d’activités signé par son prédécesseur. Il espère néanmoins une réouverture de l’établissement durant les mois de mars ou avril.

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Le 3 novembre dernier, Seymour Morsy, ancien préfet de l’Indre, a suspendu pour trois mois l’agrément sanitaire accordé à l’abattoir du Boischaut à Lac. La réouverture de l’établissement, remis aux normes, était donc initialement attendue et espérée pour le début de cette semaine. Il n’en est rien. Thierry Bonnier, nouveau représentant de l’Etat dans le département, a reconduit la mesure pour encore un trimestre. En ayant la certitude d’un retour à l’activité durant les mois de mars ou avril.

« Avant même d’arriver dans le département, peu de temps après que les regards se soient tournés sur l’établissement suite à la diffusion d’une vidéo de l’association L214, j’ai cherché à savoir si cet équipement était indispensable à la vie économique du territoire. J’ai eu confirmation au ministère. J’ai donc demandé le respect, tant par l’exploitant que par la collectivité gestionnaire, des prescriptions et mises en demeure formulées par les autorités. Il s’agissait essentiellement de mettre l’infrastructure en conformité sur le plan sanitaire et sur le plan de la formation du personnel.

50 000 euros d’investissement seront nécessaires pour cela. Les procédures d’appels d’offres et de marché prennent du temps. Pour permettre leur aboutissement, j’ai prolongé l’arrêté de mon prédécesseur jusqu’au mois de juin.

L’objectif aujourd’hui est la réouverture. L’outil est essentiel. J’ai demandé à l’ensemble des acteurs de se mettre en ordre de marche. Je les ai invités à prendre leur temps. Parce que nous allons être regardés et parce que nous devons être exemplaires.

Plus l’ouverture interviendra rapidement, mieux ce sera du point de vue économique. Il faut donc faire vite. Mais surtout il faut faire bien et il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Ce temps de latence sera mis à profit pour recentrer les activités autour des lignes d’abattage de bovins, ovins et porcins. En réouvrira-t-on plusieurs à la fois ? La question est posée. Mais jusqu’à présent, la communauté de communes de La Châtre-Sainte-Sévère, gestionnaire de l’établissement, présidée par François Daugeron, ne s’est pas encore stabilisée dans ses choix. »

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