TÉMOIGNAGE
Un échange gagnant-gagnant
Depuis 2 ans, Julien Philippon échange son fumier contre des fourrages avec ses voisins céréaliers. Procédé contractualisé, rassurant pour chacune des parties avec un calcul au plus juste.
Dès son installation en 2018, Julien Philippon, installé à Neret, a rapidement fait le constat qu’il n’avait pas suffisamment de surfaces fourragères pour couvrir ses besoins. L’achat à l’extérieur s’avère sa seule solution. Afin de réduire la facture, il s’est tourné vers ses voisins céréaliers. Deux d’entre eux avaient implanté un mélange de légumineuses et graminées pour casser les cycles de vulpin dans leurs cultures. « Selon les dernières analyses, ces prairies jeunes offrent un fourrage de qualité, apprécie l’éleveur. C’est idéal pour compléter mes stocks ».
En parallèle, ses voisins étaient intéressés par du fumier. « C’est ainsi que nous avons décidé de faire ces échanges fourrage sur pied-fumier, poursuit-il. Afin que tout soit clair, nous avons tout mis noir sur blanc. Ils viennent chercher le fumier lorsqu'ils en ont besoin et de mon côté je réalise les chantiers de fauche ou d’enrubannage ».