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Elevage
Un nouveau directeur à l’abattoir du Boischaut

Depuis le 1er décembre dernier, Pascal Plazanet a pris la direction de l’abattoir du Boischaut à Lacs pour une durée déterminée de 7 mois. Dans l’immédiat, l’objectif est la réouverture du site.

Cela fait un peu plus d’un mois que la communauté de communes La Châtre-Sainte Sévère a accueilli Pascal Plazanet aux commandes de l’abattoir du Boischaut. Ce Creusois âgé de 56 ans dispose d’une solide expérience dans les métiers de la viande. Titulaire d’un BTS transformation-distribution-commercialisation des produits agricoles et d’une licence commerciale bétail et viande, Pascal Plazanet a commencé sa carrière en tant que technicien d’élevage et occupe depuis plus de vingt ans différents postes de direction. « J’ai notamment été directeur à l’abattoir d’Autun en Saône-et-Loire puis directeur adjoint à l’abattoir d’Ussel ». C’est à l’occasion d’une visite de l’abattoir corrézien fin novembre par les membres de la CDC, prévue bien avant le chao médiatique, que le directeur a proposé les services de son collaborateur. C’est ainsi que depuis le 1er décembre 2018, Pascal Plazanet est mis à disposition de l’abattoir du Boischaut en qualité de directeur jusqu’à fin juin 2019.

 

Préparer la ré-ouverture

« Pour que l’activité reprenne, nous devons remplir 3 conditions cumulatives : mettre en ordre la partie documentaire, réaliser les travaux nécessaires à l’amélioration de l’outil afin qu’il réponde aux normes de bien-être, de sécurité et sanitaires ; et connaître les intentions des clients en volume et dans le temps » indique le directeur. « Et ceci en lien avec notre capacité à répondre aux 24 points mis en défaut et cités dans l’arrêté préfectoral de suspension d’activité de novembre 2018. ».

Concernant les travaux, les premiers chiffrages atteignent environ 50 000 €. Cela concerne l’adaptation du box bovin pour les veaux, l’achat d’outils d’étourdissement et régler le problème d’eau chaude qui doit être à 90°C en continu pendant 8 heures pour stériliser couteaux et machines. La communauté de communes de La Châtre prévoit un plan de financement pluriannuel de 280 000 à 300 00 € sur deux ans qui pourrait être subventionné à hauteur de 40 % par la Région et le Département. Au niveau calendaire, les travaux achevés, la DDCSPP devra valider la partie documentaire. Le préfet sera ensuite informé de la conformité ou non de l’abattoir et pourra prendre un nouvel arrêté de reprise ou à défaut d’arrêt d’activité. « Cet outil dont nous avons besoin sur le territoire emploie 12 salariés. Le temps est compté en raison de l’agrément suspendu pour 3 mois » précise François Daugeron, président de la communauté des communes de la Châtre.

La profession poursuit son travail aux côtés des élus communautaires et participent aux réunions organisées localement sur le sujet en vue d’une réouverture prochaine.

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