Aller au contenu principal

Un nouveau dispositif de solidarité et d’assainissement

 Afin d’indemniser les éleveurs allaitants en cas de saisie de leurs animaux à l’abattoir pour des raisons sanitaires, l’interprofession a mis en place récemment une mesure de solidarité entre éleveurs. Explications.

L’étude de l’Idèle démontre que les formes de vente des carcasses varient selon le type racial de l’animal et les marchés.

Le conseil d’administration d’Interbev Centre-Val de Loire vient d’adopter un accord interprofessionnel régional pour la création d’un Fonds d’assainissement régional (FAR). Depuis le 1er février dernier, chaque interprofession régionale déploie ce même dispositif, sur la base de règles partagées et identiques. Sa mise en place intervient moyennant une participation de 0,006 €/kg de carcasse, prélevée par les abattoirs. Dans le cas des ventes à la tête de bétail, le montant forfaitaire retenu est de 2,25 euros.

RECHERCHE DES CAUSES SANITAIRES

L’enjeu des FAR est double. D’une part, répondre à la notion de solidarité pour couvrir les préjudices financiers liés à des motifs identifiés de saisies en abattoir. Cette solidarité est mise en place en cas de saisies totales ou partielles (supérieures à 5 kg). Elle permet d’assurer une prise en compte à 100 % de la saisie sur la base des cotations nationales FranceAgriMer de la semaine d’abattage, déduction faite des frais d’approche évalués à 0,15 €/kg (sauf pour l'étiquetage musculaire où 50 % restent à la charge de l’abatteur). D’autre part, le FAR a vocation à mieux connaître les vecteurs des principales causes sanitaires de dépréciation des carcasses. Il aspire à mettre en place des actions pour limiter les causes et les effets des saisies liés à certains domaines sanitaires (cf. encadré). Le montant prélevé par l’abattoir est ensuite répercuté à l’ensemble des acheteurs successifs jusqu’à l’éleveur redevable final, à l’aide d’une ligne de facture identifiée « participation FAR. » Cette participation étant volontaire, seul l’éleveur peut en demander le remboursement auprès d’Interbev par courrier ou par mail (interbev.bdc@interbev.fr). Cette décision entraînera l’arrêt des indemnisations des bovins de l’éleveur concerné pour une durée d’un an, quelle que soit la région d’abattage. A noter que seuls les bovins âgés de 8 mois ou plus sont éligibles.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 91€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Pâtisserie mobile et libre-service : la recette haut de gamme et originale de Nelly Vossier

Pour son talent et l’originalité de son fonctionnement, Nelly Vossier, créatrice de l’Atelier des envies à Châteauroux, a été lauréate en 2024 du c

150 limousins à Saint-Benoît le 27 août

La 33e foire concours de reproducteurs limousins à Saint-Benoit-du-Sault aura lieu le mercredi 27 août

Découvrir l'élevage de crevette d'eau douce

Chez les Boely, la pisciculture est une histoire de famille.

Une cinquantaine d'ânes sont inscrits aux concours, un record pour un championnat national.
Bientôt le championnat national âne Grand Noir du Berry

Menacée de disparition, la race d’âne Grand Noir du Berry sera mise en lumière lors du comice de Lignières les 23 et 24 août, avec concours et anim

Le programme Herbe et Fourrage impulse des projets de recherche coconstruits avec les éleveurs, afin d’être en adéquation avec leur interrogations.
Un réseau dynamique répondant aux interrogations des éleveurs

Le programme Herbe et Fourrages accompagne depuis plus de dix ans les éleveurs de la région dans la gestion de leurs systèmes fourragers.

Le moha présente un bon pouvoir couvrant grâce à un tallage important, limitant le développement des adventices lors de l’interculture.
Le moha, un fourrage estival taillé pour la chaleur

Face aux étés secs, Jacky Girard implante en dérobé du moha, un fourrage appétent qui sécurise les stocks et prépare la culture suivante.

Publicité