Un nouveau profil se dessine, avec moins d’animaux et plus d’importations
Lors de la journée régionale bovins-viande, le point sur la conjoncture bovine pointe la dépendance croissante de l’importation pour couvrir ses besoins. Un fait d’autant plus dommageable qu’il se cumule par une diminution de la consommation.
Lors de la journée régionale bovins-viande, le point sur la conjoncture bovine pointe la dépendance croissante de l’importation pour couvrir ses besoins. Un fait d’autant plus dommageable qu’il se cumule par une diminution de la consommation.

“De 2020 à 2023, la con joncture de la filière bo vins-viande prend un tout autre profil, visible sur l’ensemble du territoire régional mais aussi fran çais, avec une baisse du cheptel allai tant, une hausse des cotations et une consommation de viande à domicile en retrait. La France observe aussi de plus en plus une dépendance aux importations », explique Majda En-Nourhi. La chargée d’études économiques à FranceAgriMer a partagé quelques faits marquants de la situation économique pour la filière bovins-viande, le 28 septembre 2023 lors de la journée régionale bovine qui se déroulait à Bourges. La baisse du cheptel, allaitant et même laitier, a été amorcée en 2010. En 13 ans, 810 000 vaches ont été perdues sur le plan national, toutes les régions sont concernées. Une évolution qui s’est accompagnée dès 2012, d’une baisse significative de la consommation au profit de la viande blanche.