CULTURES INTERMÉDIAIRES
Un « outil » précieux pour le sol
Sur son exploitation de 272 ha, Emilien Proust a adopté les pratiques de l’agriculture de conservation des sols. Une expérience qui montre que les cultures intermédiaires représentent un sérieux atout.
Sur son exploitation de 272 ha, Emilien Proust a adopté les pratiques de l’agriculture de conservation des sols. Une expérience qui montre que les cultures intermédiaires représentent un sérieux atout.

Installé en 1996 en non-labour à Villedomer, Emilien Proust pratique l’agriculture de conservation depuis une vingtaine d’années, et expérimente réellement les couverts depuis environ cinq ans.
Ceux-ci sont semés lors des intercultures longues, entre le blé tendre et les maïs semences. « Ce serait un laps de temps perdu sinon. Le couvert permet notamment de recycler les minéraux et d’empêcher les fuites de nitrates », souligne-t-il, notant qu’un sol équilibré et relativement propre est un préalable indispensable.