Fenaison
UN PILOTAGE OPTIMISÉ GRÂCE À L’INTRODUCTION DE NOUVELLES ESPÈCES
En ces temps de cherté des intrants, en élevage aussi il est primordial d’optimiser la valorisation des amendements. Une piste : développer les cultures moins gourmandes mais qui conservent une bonne valeur alimentaire pour les animaux, à l’image du trèfle, une option prise par un Gaec en Sud Touraine.
En ces temps de cherté des intrants, en élevage aussi il est primordial d’optimiser la valorisation des amendements. Une piste : développer les cultures moins gourmandes mais qui conservent une bonne valeur alimentaire pour les animaux, à l’image du trèfle, une option prise par un Gaec en Sud Touraine.

En Gaec à trois associés épaulés d’une salariée, Frédéric Cadieu cultive 175 ha de SAU, dont une grosse centaine en herbe, et élève 400 chèvres, à Charnizay. A ces activités, s’ajoute un atelier d’une centaine de génisses laitières. La production de lait caprin est livrée à Verneuil et transformée en AOP ste-maure-de-touraine et valençay. La quasi-totalité du matériel est en Cuma. « C’est parce que nous travaillons presqu’exclusivement en Cuma que les banques nous ont suivis en 2015, quand nous avons investi dans un séchoir en grange », précise l’éleveur. Un confort pour la gestion de la période de fenaison.