Filière ovine
Une campagne compliquée
Filière ovine
Entre la gestion des coups de chaud, celle de la mouche Wohlfahrtia magnifica et le manque d'herbe, Cédric Vannier, éleveur à Chaillac, est au petit soin pour ses brebis et agneaux. Une énergie et des investissements non réellement valorisés par les cours du marché ovin.
Les ovins ne dérogent pas à la règle. Ils subissent, eux aussi, les coups de chaud provoqués par les deux canicules ainsi que la sécheresse.« L'herbe est grillée, la faible pluie de ce week-end ne changera pas la donne pour les jours à venir. Depuis samedi, je distribue du foin aux champs »,explique Cédric Vannier, installé à Chaillac.
Les agneaux, sensibles à la chaleur, ont été rentrés. « Les brebis, aux prés, sont toutes à l'ombre et même là, on le voit elles ne savent pas où elles sont bien. Certaines ont accès à la bergerie, je les voyais rentrer, sortir, faire des va-et-vient, cherchant un endroit où trouver un peu de fraîcheur »poursuit-il.