Une filière régionale sous tension
Elevage en intégration ou non, les aviculteurs doivent faire face aux impacts de la grippe aviaire et aux hausses des coûts de l’énergie et de l’aliment. La demande en volailles est pourtant là. Avec une offre en retrait, les producteurs auraient pu espérer engranger les fruits d’un marché propice à la viande blanche.
Elevage en intégration ou non, les aviculteurs doivent faire face aux impacts de la grippe aviaire et aux hausses des coûts de l’énergie et de l’aliment. La demande en volailles est pourtant là. Avec une offre en retrait, les producteurs auraient pu espérer engranger les fruits d’un marché propice à la viande blanche.

La circulation du virus responsable de la grippe aviaire est continuelle et touche désormais tout l’Hexagone. En Centre-Val de Loire, l’Indre-et-Loire, l’Indre, le Loiret sont directement concernés avec quelques cas recensés, contraignant à une mise sous abri de toutes les volailles dans un rayon de 20 km autour des foyers contaminés. La mise sous cloche forcée ou sa menace permanente représente un élément complémentaire en défaveur de la production de volaille dans la région. D’autant qu’elle se déroule dans un contexte inflationniste qui alourdit, entre autres, les factures.