Aller au contenu principal

Une nouvelle directrice à la tête de l’EPLEFPA Naturapolis

L’EPLEFPA Naturapolis a accueilli sa nouvelle directrice le 1er septembre. Juliette Lejeune a en effet laissé la place à Catherine Demesy. Rencontre. 

Quel parcours vous amène à Naturapolis ?

Catherine Demesy : Je suis née dans l’enseignement agricole. J’ai une formation d’ingénieur agricole mais j’ai commencé ma carrière directement dans l’enseignement agricole dans le Lot. J’ai été directrice du CFPPA de Bellac (87), puis j’ai choisi d’aller avec des plus petits au lycée agricole de Montmorillon (86). Forte d’une expérience avec des jeunes, des apprentis et des adultes, je souhaitais aller dans un établissement où j’aurais quelque chose à apporter. Naturapolis fait mon bonheur, je me sens en phase avec l’environnement, comme dans un écrin. De plus, la proximité géographique avec la Haute-Vienne, où je réside, est un avantage incontestable.

Quelle vision d’avenir avezvous pour l’Eplefpa ?  

C. D. : Naturapolis est dans une situation saine et de beaux projets foisonnent déjà. Il y fait bon vivre et je vais tout faire pour que ça continue. Deux challenges nous attendent sur les deux exploitations à Touvent et aux Âges. Unprojet maraichage est en cours de réflexion et nous souhaitons également réaménager la fromagerie et de la chèvrerie de la ferme des Âges. Les exploitations doivent être avant-gardistes afin de montrer aux jeunes qu’on est dans un monde qui évolue. On doit être dans l’exemplarité.  Nous allons aussi faciliter l’inclusion. Enfin, je vais essayer de faire de Naturapolis un lycée agricole précurseur en termes d’études supérieures. Actuellement, nous proposons des Bac + 2 mais avec les réformes actuelles, il va falloir réfléchir à proposer des Bac + 3, avec des licences professionnelles par exemple. Je serai là pour plusieurs années, ce qui me permettra d’agir concrètement pour l’établissement, la profession et les élèves. Je vais semer des graines et espérer les voir pousser. Il faut donner du sens à ce qu’on fait, c’est pour cela que je vais réfléchir aux solutions pour avoir un impact sur le territoire. 


Naturapolis en chiffres :

• 421 élèves/étudiants au collège et lycée.
• 290 apprentis au CFA.
• 25 stagiaires au CFPPA (centre de formation professionnelle et de promotion agricole). Les effectifs sont évolutifs au cours de l’année. Le recrutement pour les formations adultes (BPREA) n’est pas terminé, il reste des places disponibles.  
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 91€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Tous les essais seront ouverts à l’ensemble des agriculteurs lors des visites de la plateforme d’expérimentation.
Des essais locaux pour conforter les grandes cultures dans l’Indre

La chambre d’agriculture de l’Indre s’associe à de nouveaux partenaires pour renforcer la recherche agronomique locale au service des exploitants.

L'objectif est d’observer le comportement de nouvelles cultures sous nos latitudes, avec le climat propre au département, et ainsi d’analyser leur adaptabilité
Diversification culturale : des essais en cours à Ligniez

Face au changement climatique et aux problématiques d’adventices, diversifier les assolements constitue un levier d’adaptation.

Près de 200 agriculteurs ont répondu à l’appel de prise de parole de la FDSEA, ce lundi 3 novembre.
Remettre de l'humain au cœur des échanges

Pas de tabous et quelques réponses pas toujours convaincantes, selon les participants… Le 3 novembre, dans l’auditorium du Crédit Agricole à C

Les conditions météorologiques des derniers jours étaient favorables au semis d'orges d'hiver et de blé.
Des semis sous de bons auspices

Les semis d’orge touchent à leur fin et ceux de blé vont bon train.

Les participants se sont retrouvés dans la cour de ferme d’Emmanuel Daudon, à Vicq-Exemplet, autour de trois moissonneuses-batteuses de marque et de technologie différentes mais que l’on retrouve dans la plupart des exploitations.
Former pour mieux moissonner : des réglages qui paient

Une formation sur le réglage des moissonneuses a permis à des agriculteurs du GVA La Châtre-Saint-Août d’améliorer leurs récoltes et leurs économie

Les enchères du 15 octobre étaient très rythmées, 23 reproducteurs sur 24 ont changé de main. Le prix moyen de cette 8e vente s'élève à 5 104 euros.
Vente de reproducteurs limousins : enchères au sommet

Salle comble le 15 octobre, pour la 8e vente de reproducteurs limousins au cadran des Hérolles.

Publicité