Aller au contenu principal

Claude Malou, céréalier à Issoudun
« Une sorte de couteau suisse à l’usage des agriculteurs »

Qui êtes-vous ?

J’ai 55 ans, je suis scopeur à Issoudun. J’ai un assolement très classique : céréales, tournesol, orge de brasserie, protéagineux et une petite diversification. En 2003, année de la canicule, j’ai planté une petite truffière dans des terrains qui me semblaient propices à cette production traditionnelle dans le coin. Ce qui  s’est révélé être le cas. On se forme, on taille, on entretient, on se renseigne entre collègues et on vend un produit que tout le monde veut acheter. Cela fait du bien, bien que ce soit une activité qui n’offre aucune garantie de rendement. C’est très différent des grandes cultures, domaine où je me suis engagé syndicalement depuis de nombreuses années en représentant la FDSEA à l’AGBP. Je suis également administrateur à la FRSEA.

En tant qu’élu de l’équipe précédente, quel bilan tirez-vous de la mandature écoulée ?

Durant le mandat qui s’achève, nous avons assisté à une évolution importante du service public et à une réduction de moyens. La chambre, c’est un apport technique indépendant et officiel, c’est le conseil de terrain, un accompagnement des candidats à l’installation, une aide pour la transmission… En tant que membre de la CDPENAF*, je mesure tout l’intérêt du travail réalisé par les techniciens de la chambre, qui préparent les dossiers. Ce qui n’empêche pas les élus d’aller sur le terrain pour mieux les défendre ensuite en commission. C’est un organisme que tout le monde ne connaît pas bien, mais qui manquerait dans le paysage agricole s’il n’existait pas. C’est une sorte de couteau suisse à l’usage des agriculteurs.

Vous êtes candidat aux élections chambre d’agriculture. Quelles sont vos motivations ?

Celle de toujours s’intéresser à son métier. Il faut être présent partout où on peut influencer les choses. Bien que l’on soit peu nombreux, il est important de ne pas laisser la chaise vide. Pour moi, ce sera la dernière mandature. Notre métier est beaucoup trop méconnu de nos concitoyens et des élus. J’invite les jeunes à se former pour apprendre à faire passer des messages et à continuer à s’engager pour défendre le métier.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 89€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Aurore Paysanne
Consultez le journal L'Aurore Paysanne au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal L'Aurore Paysanne
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Vous aimerez aussi

Fourragères estivales : de premiers résultats à confirmer

Pour évaluer le rendement des espèces fourragères d’été et leurs valorisations par les animaux, la ferme expérimentale conduit depuis 2023 un essai

Le plan de continuation de l’abattoir Berry Bocage validé

Dix-huit mois de travail ont été nécessaires pour sécuriser l’outil de St-Amand-de-Montrond.

Pac : « une prestation personnalisée pour un dossier bien ficelé »

 Sur près de 3 000 déclarations Pac du département sont réalisées à 50 % par des agriculteurs épaulés par un prestataire.

Les saveurs du Sud-Ouest, mais pas que, régalent La Buxerette

Depuis le 15 mars 2023, Audrey Dutreuil et Mickaël Roca ont redonné vie au centre-bourg de La Buxerette en reprenant le restaurant du village.

Crise agricole : point sur les mesures locales

Présent sur l’autoroute lors des blocages du mois de janvier, Thibault Lanxade, le préfet de l’Indre, avait attentivement écouté les revendications

Plus d’un contrôle phyto sur deux conduit à une pénalité

Le durcissement des contrôles phytos depuis 2023 est synonyme de pénalité dans plus d’un cas sur deux.

Publicité