APICULTURE
Varroa : des études sur les résistances du parasite
Depuis des années, les apiculteurs se battent contre un parasite qui infeste les ruches et cause un déclin avéré des abeilles en cas d'inaction. Le recours aux acaricides a entraîné l'apparition des résistances et une certaine perte d'efficacité des principes actifs. L'évaluation des résistances était au cœur de la journée régionale apicole.
Le maintien des abeilles domestiques en bonne santé est un véritable challenge pour les apiculteurs, notamment face au varroa. Cet acarien, venu d'Asie, se nourrit des corps gras des abeilles qui jouent un rôle clef dans la régulation hormonale et la réponse immunitaire.
Pour lutter contre sa propagation au sein de la colonie, ou en réduire son impact, les apiculteurs ont recours aux acaricides. « En France, trois substances actives entrent dans la composition des traitements de lutte : le thymol, le tau-fluvalinate et l'amitraze. Pour être efficace, il faut un traitement à long terme pour que lorsque le varroa sort du couvain il soit en contact avec un acaricide. Lorsque l'on applique souvent le même traitement, on voit apparaître des résistances », a rappelé Gabrielle Almecja, docteure en biologie des organismes, lors de la journée régionale apicole organisée par la section apicole du GDS Centre, le 30 novembre dernier, à Villers-Les-Ormes (36).