FILIÈRE PORCINE
Vers la fin de la castration a vif
A compter du 1er janvier 2022, la castration à vif des porcelets sera interdite en France. L'élevage de mâles entiers, l'immunocastration, l'anesthésie locale sont des alternatives. Chacune a ses avantages et ses inconvénients.
A compter du 1er janvier 2022, la castration à vif des porcelets sera interdite en France. L'élevage de mâles entiers, l'immunocastration, l'anesthésie locale sont des alternatives. Chacune a ses avantages et ses inconvénients.

En Europe, un tiers des porcs mâles n'est pas castré. L'IFIP (Institut du porc) estime à 45 millions le nombre de mâles entiers en 2020, soit près de 30 % en plus sur ces cinq dernières années. En Allemagne par exemple, l'immunocastration, c'est-à-dire une vaccination contre les hormones de la reproduction, tend à se développer sous l'impulsion de certains abattoirs. En France, près de 3 millions des porcs charcutiers mâles entiers ont été abattus en 2019., soit 28 % de la production totale.
Le but principal de la castration des porcs mâles est d'éviter les « odeurs de verrat » lors de la cuisson de la viande. Des odeurs ou goût indésirables qui proviennent des hormones reproductrices des mâles (sexuellement matures. La castration offre aussi l'avantage de réduire l'agressivité et le comportement sexuel des mâles entiers, facilitant ainsi le travail des éleveurs et la sécurité de tous.