ABATTOIR DU BOISCHAUT : « Nous avons besoin des éleveurs pour que l'outil soit fonctionnel »
La réouverture de l'abattoir de Lacs a été accueillie avec soulagement par la profession. Après un mois et demi de fonctionnement, l'ouverture de nouvelles lignes d'abattage pointe à l'horizon, et l'augmentation du nombre d'apporteurs reste toujours une priorité.
La réouverture de l'abattoir de Lacs a été accueillie avec soulagement par la profession. Après un mois et demi de fonctionnement, l'ouverture de nouvelles lignes d'abattage pointe à l'horizon, et l'augmentation du nombre d'apporteurs reste toujours une priorité.

L 'abattoir de Lacs continue de s'organiser avec la volonté d'élargir son offre d'abattage. Réouvert depuis la fin juillet, l'abattoir du pays de La Châtre et sa nouvelle direction ont souhaité amorcer un virage dans la gestion et dans les prestations proposées afin de permettre aux éleveurs locaux de bénéficier à nouveau d'un outil viable et efficient, en apportant toutes les garanties nécessaires à son bon fonctionnement.
Porcs et agneaux en approche
Après le redémarrage de la structure, l'ensemble des acteurs concernés ont entamé une réflexion autour du schéma de fonctionnement de l'abattoir. La mise aux normes des installations mais également l'amélioration des conditions de travail et la formation des équipes ont été les premiers chantiers auxquels s'est attaché la direction.
Aujourd'hui, la chaine d'abattage des bovins est en plein fonctionnement, la structure attend desormais l'agrément pour les porcins et les ovins. « Nous espérons avoir une réponse positive rapidement, explique Ludovic Breuillaud, président de l'association des apporteurs. C'est indispensable pour l'équilibre financier de l'abattoir, car nous sommes dans l'obligation de pouvoir proposer une offre multi espèces. De plus cet agrément est obligatoire pour que les employés puissent bénéficier de l'accès à des formations. »
En attente de nouveaux apporteurs
L'objectif pour l'abattoir du Boischaut est d'atteindre 2 000 tonnes par an, il faut pour cela réamorcer l'attractivité de l'outil. « Nous faisons face à une défection de certains éleveurs multi espèces qui ne sont pas revenus, déplore le président de l'association des apporteurs, mais nous comptons sur un retour progressif des apporteurs en parallèle du travail quotidien que nous effectuons pour répondre à leurs demandes. Les GMS travaillent toujours avec nous, mais nous avons besoin des éleveurs pour que l'outil soit fonctionnel. Tout le monde s'investit énormément pour le maintien de cet abattoir, mais cela doit être un travail collectif avec l'ensemble de la filière. »
A ce titre, Ludovic Breuillaud rappelle que le règlement de l'abattoir est à la disposition de l'ensemble des apporteurs. Il est possible de l'obtenir en contactant directement l'abattoir. Il précise notamment que chaque animal doit être annoncé plusieurs jours avant l'abattage, « Les animaux doivent être déclarés au plus tard le jeudi soir pour un abattage prévu le mercredi. Tout animal « hors délais » sera refusé,prévient Ludovic Breuillaud,il en va du bon fonctionnement de l'outil. »