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Récoltes
Adventices : Lutter avant, pendant et après la moisson

 Limiter la propagation des adventices d’une parcelle à l’autre, un des fils rouges des moissons. 

Chez les Rochoux, à Chassignolles, la majorité des cultures implantées sont destinées à l’alimentation des bovins et porcins de l’exploitation, « une partie du blé et de l’orge d’hiver est destinée à la vente ; pour le blé, nous sommes en contrat avec la minoterie Chaussée, de Saint-Denis-de-Jouet », précise Sylvain Rochoux. Et les chantiers de moissons sont réalisés par un entrepreneur, les grains eux sont acheminés vers les silos de l’exploitation, grâce aux bennes de la Cuma de Vauvre.

Certaines parcelles, dont plus particulièrement une d’orge et une de blé, « ont été envahies de folle avoine. J’aurai dû positionner un traitement pour lutter contre cette adventice, mais j’ai raté le coche », avoue sans peine le jeune agriculteur. Sa stratégie est simple, les grains issus des parcelles dites « sales », sont stockés pour l’alimentation animale, et « je commercialise les parcelles indemnes d’adventices pour proposer un produit de qualité à mes acheteurs ». Sur la parcelle récoltée en début de semaine, la folle avoine était bien présente, ainsi que quelques rays grass en bordure de parcelle, et un petit rond de chardon, « pas la plus jolie des parcelles », concède le jeune agriculteur. Sur ces blés, la coupe s’est effectuée un peu haute, « pour ne pas faire remonter de cailloux ou petites graines qui seraient à ras le sol ».

 

LE NETTOYAGE, MAÎTRE MOT 

L’entrepreneur, avant tout début de chantier, prend soin de nettoyer la batteuse afin d’éliminer toute graine ou trace d’adventice qui se serait aventuré dans un recoin de l’engin. Un entretien minutieux limitant la propagation de ces plantes non désirées. Tout y passe : la barre de coupe, le dessus du convoyeur, le bac à pierres sous le convoyeur, les grilles, les trappes des pieds d’élévateurs et des vis de retours, l’intérieur de la trémie, la trappe de vidange, les grilles supérieures des secoueurs, dessus du déflecteur du broyeur et l’essieu arrière. Il faut compter entre 20 à 30 minutes d’entretien entre chaque changement de parcelles. Installé depuis quelques mois sur l’exploitation familiale, en Gaec avec ses parents, Sylvain Rochoux a pour projet d’investir dans un nettoyer à grain, « pour souffler le plus gros de la poussière et permettre aux grains les plus légers de partir en même temps, ce qui retirera une partie des graines d’adventices avant de mettre ma récolte en cellule. »

D’autres part, les parcelles « sales » vont être labourées et traitées afin de réduire les adventices présentes cette année. Pour sa campagne 2020, il ne sait pas encore quelle culture prendra le relais de son blé, mais « la folle avoine et le ray gras ne devront plus être autant présents », sait le jeune agriculteur.

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