DOSSIER DESHERBAGE
Ambroisie : " Il faut s'inquiéter à partir du premier pied"
L’ambroisie se propage à grande vitesse et est maintenant bien présente dans le département de l’Indre. Édouard Baranger, d’Arvalis, livre ses recommandations pour la gestion de cette plante invasive en période clé de l’interculture.
L’ambroisie se propage à grande vitesse et est maintenant bien présente dans le département de l’Indre. Édouard Baranger, d’Arvalis, livre ses recommandations pour la gestion de cette plante invasive en période clé de l’interculture.

L’ambroisie est une problématique montante, venue de la vallée du Rhône et qui s’étend sur le territoire en suivant les cours d’eau. Véritable enjeu de santé publique, le pollen de l’ambroisie est responsable de pics d’allergie pour la population. Cette adventice a une biologie remarquable qui lui confère un développement très rapide, notamment par temps sec, ce qui fait d’elle une plante extrêmement invasive. Edouard Baranger, ingénieur régional chez Arvalis, donne ses recommandations pour la maîtriser à la période critique de l’interculture.
Quelles sont les parcelles à risque ?
Édouard Baranger : « Les cultures claires, peu concurrentielles et de printemps sont les plus exposées, comme le tournesol, la lentille ou même le maïs. Dans les cultures denses, il y a moins de soucis car l’ambroisie supporte difficilement la concurrence. »