INDRE LAIT CAPRIN
Bilan fourrager : s'adapter au contexte de l'année
Au niveau national, on note une chute de la production laitière caprine en 2024. À l’échelle du département, cela correspond à - 4,2 % par rapport à 2023, avec une diminution accrue sur le second semestre 2024. Cette évolution est en grande partie due à la qualité du fourrage.
Au niveau national, on note une chute de la production laitière caprine en 2024. À l’échelle du département, cela correspond à - 4,2 % par rapport à 2023, avec une diminution accrue sur le second semestre 2024. Cette évolution est en grande partie due à la qualité du fourrage.

La pluviométrie 2024 couplée à un manque d’ensoleillement a entraîné près d'un mois et demi de retard dans les dates de récolte (enrubannage et foin). Un fait surtout marqué pour les premières coupes. Par ailleurs, les chantiers ont été réalisés dans des conditions humides, ce qui a dégradé la structure des sols et les prairies. Dans ces conditions, on a un risque accru de soucis sanitaires en lait cru.
« Les rendements sont bons mais pas de qualité, et les valeurs alimentaires font le grand écart, ce qui s’avère être un casse-tête pour équilibrer les rations des chèvres », résume Florence Piedhault, lors de l’assemblée générale d’Indre lait caprin, le 30 janvier, à la ferme des Ages.
Il est plus que jamais nécessaire d'analyser ses fourrages