AGRICULTURE DE CONSERVATION
Le couvert végétal doit répondre à un objectif précis
Lors d'une conférence à Châteauroux, Sarah Singla a rappelé le fonctionnement d’un couvert, ainsi que son intérêt.
Pour l'ingénieure agronome et agricultrice, « il faut le penser avec le même soin que n’importe quelle autre culture ».
Lors d'une conférence à Châteauroux, Sarah Singla a rappelé le fonctionnement d’un couvert, ainsi que son intérêt.
Pour l'ingénieure agronome et agricultrice, « il faut le penser avec le même soin que n’importe quelle autre culture ».

Ingénieure agronome et agricultrice dans l’Aveyron, sur une ferme en conservation des sols depuis les années 80, Sarah Singla intervient régulièrement auprès d'agriculteurs et d'instances pour rappeler les fondamentaux de la vie du sol et l’impact du couvert végétal. Invitée par les chambres d'agriculture du Centre-Val de Loire, elle était présente à Châteauroux le 12 décembre dernier.
« Les gouttes d’eau sur un sol nu créent une croûte de battance impénétrable, induisant du ruissellement et aucune infiltration. Une eau qui ne pénètre pas est une eau inefficace. Dans un contexte de réchauffement climatique, avec des restrictions d’eau selon les années, on ne peut pas se permettre de perdre cette ressource », estime-t-elle.