ADVENTICES RÉSISTANTES
Que peut-on espérer des solutions combinatoires ?
C'est une question sur laquelle se penche la ferme d'Arvalis de Boigneville, en menant une expérimentation depuis sept ans sur la lutte contre les adventices. Les premiers résultats laissent présager des effets positifs sur le plan agronomique, mais pas sur le plan économique.
C'est une question sur laquelle se penche la ferme d'Arvalis de Boigneville, en menant une expérimentation depuis sept ans sur la lutte contre les adventices. Les premiers résultats laissent présager des effets positifs sur le plan agronomique, mais pas sur le plan économique.

La forte pression maladie due aux pluies incessantes de la campagne 2024 est la cause d’une partie des baisses de rendements. Mais la densité d’adventices est souvent bien plus préjudiciable, comme le démontrent les résultats d’un essai mené par Arvalis, dans le Cher. Confronté comme beaucoup de producteurs à des impasses techniques pour lutter contre le ray-grass résistant, l’institut technique mène des essais sur son exploitation de Boigneville (Essonne) qui dispose de l'irrigation, presque exclusivement dédiée à la gestion des adventices.
Le ray-grass est une graminée avec un taux annuel de décroissance de 80 %. Nitrophile, il lève tout au long de l’année et dispose d’un taux de grenaison compris entre 500 et 3 000 graines par plante. Sur la ferme de Boigneville, des résistances aux sulfonylurées et aux Fops ont été confirmées par des tests.