Rendements hétérogènes et de qualité moyenne
Les moissons battent leur plein depuis une dizaine de jours. Les orges, dont la récolte se termine, sont à la peine selon les secteurs. La prochaine fenêtre météo est attendue pour que celles des colzas et des blés commencent ou continuent.
La sécheresse précoce, combinée aux coups de chaud du mois de mai ont joué sur l’avancement de la maturité des céréales, dont les orges. Ainsi, autour du 11-12 juin, le bal des moissonneuses-batteuses a débuté aux quatre coins du département.
UN PREMIER BILAN CONTRASTÉ
« Les orges d’hiver ont des rendements très irréguliers. Selon le type de sol, les conditions climatiques ont eu un réel impact sur la culture, accentuant les disparités d’un secteur à l’autre. Les rendements vont de 35 à 40 quintaux dans le pire des cas, notamment en sol séchant, à 7075 quintaux en limons profonds. Il manque entre 10 et 20 quintaux » résume Jean-Pierre Nicolet, responsable de l’équipe agronomie de la chambre d’agriculture de ’Indre, ajoutant que « les PS semblent suivre la même tendance que les rendements ».