Dossier Caprin
Strongles intestinaux : Bientôt un traitement pas systématique ?
Le contrôle laitier d'Indre-et-Loire, entouré de partenaires, mène des investigations pour trouver des méthodes alternatives de gestion des strongles intestinaux dans les élevages caprins pratiquant le pâturage.
Le contrôle laitier d'Indre-et-Loire, entouré de partenaires, mène des investigations pour trouver des méthodes alternatives de gestion des strongles intestinaux dans les élevages caprins pratiquant le pâturage.

Mettre les chèvres au pré, c'est un concept dans l'air du temps. Avec leurs 5 AOP caprines, dont une part significative est commercialisée en direct, les éleveurs du Centre-Val de Loire ne peuvent pas éluder le sujet. Si ici, comme dans d'autres régions, ils rechignent à répondre à l'injonction sociétale, c'est notamment par crainte d'exposer leurs troupeaux aux strongles gastro-intestinaux. Ceux-ci génèrent une perte d'appétit et donc de lait, difficilement supportable sur le plan économique. De plus, les traitements anti parasitaires ont montré leurs limites avec le développement de résistance au peu de molécules homologuées. « Chez les pâturants, environ 85 % des troupeaux présentent une résistance au benzamidazole », indique Elisa Gentil.