Couverts végétaux : des atouts indéniables
Des agriculteurs expérimentent les couverts végétaux, en interculture courte ou longue, dans le but de redonner une structure au sol et de l’enrichir en matière organique.
Des agriculteurs expérimentent les couverts végétaux, en interculture courte ou longue, dans le but de redonner une structure au sol et de l’enrichir en matière organique.
Faire migrer l’aspect règlementaire des CIPAN (cultures pièges à nitrates), semées à l’automne afin de piéger les reliquats azotés post-récolte, vers des couverts végétaux bénéfiques pour la vie des sols et le système de culture, est une pratique de plus en plus adoptée par les agriculteurs. Points forts en agriculture de conservation, ils sont reconnus pour leur intérêt technique et leurs vertus agronomiques. Le GIEE Semons dans le Vivant, accompagné par la FDGEDA du Cher, expérimente différents couverts. « Ils sont essentiels pour structurer le sol, lui apporter de la matière organique et limiter les adventices. Les couverts végétaux sont bénéfiques pour le bilan humique des cultures suivantes, jusqu’à 50 % de restitution de l’azote, rapporte Jérôme Brunet, conseiller à la FDGEDA du Cher et animateur du groupe.