Marché des hérolles
Le marché du broutard explose au Cadran
Après des années difficiles, le marché au cadran a trouvé ses marques. Eleveurs et acheteurs poussent les cours, en résulte une embellie pour les ventes de broutards depuis le début de l’année. Le point avec Jean-Marc Guillot, président du marché des Hérolles.
Après des années difficiles, le marché au cadran a trouvé ses marques. Eleveurs et acheteurs poussent les cours, en résulte une embellie pour les ventes de broutards depuis le début de l’année. Le point avec Jean-Marc Guillot, président du marché des Hérolles.

Avec une moyenne de 400 animaux présentés par marché, dont entre 80 à 90 % trouvent acheteurs, le cadran a trouvé son point d’équilibre. Pour accueillir plus de bêtes, la bouverie devrait être agrandie, travaux en discussion « mais rien n’est encore acté. Nous aviserons le moment venu si la tendance se maintient » précise Jean-Marc Guillot. « Le marché au cadran est entré dans les habitudes de ventes, tant pour la qualité des animaux que son système de paiement, non négligeable à une époque où les trésoreries sont tendues ». L’éleveur est assuré d’une rentrée pécuniaire rapide et sûre, dès la validation de l’achat de son animal sur le ring, avec le paiement dans les 48 heures suivant la vente.
PROGRESSER ENSEMBLE
Le travail des chefs de vente est aussi une des raisons de cette dynamique ascendante. En battant campagne, de nouveaux éleveurs ont rejoint les rangs du marché au cadran, « de bons éleveurs avec des bêtes de qualité », entraînant dans leurs sillages, de nouveaux acheteurs, plus pointilleux, plus précis dans leurs recherches. « La qualité parle d’elle-même. C’est un cercle vertueux pour tous. » estime le président. « Nous sommes l’un des marchés les plus chers en limousins, nous savons que c’est grâce à la qualité des broutards ». En effet, depuis le début de l’année, les cours en broutards, mâles et femelles, sont à la hausse et se maintiennent. « Le marché est un espace pédagogique », estime Jean-Marc Guillot. En voyant un confrère valoriser son animal, parce qu’il correspond plus aux attentes du marché ou autre, « ça pousse l’éleveur à améliorer sa sélection de bêtes soumises à la vente ». A l’échelle de l’exploitation, il faudra peut-être repenser les rations alimentaires, leurs constitutions, puis la génétique générale du cheptel. « On se stimule et ensemble on se tire vers le haut ». Une conjoncture favorable qui laisse présager un avenir plutôt serein pour la structure.