DIVERSIFICATION
« Mon laboratoire me permet de ne pas augmenter mes prix »
Martial Richard, éleveur ovin à Châtillon-sur-Indre, s’apprête à inaugurer mi-décembre son laboratoire de découpe.
Un investissement stratégique pour la rentabilité de son activité, tout en diversifiant son offre de vente directe à la ferme.
Martial Richard, éleveur ovin à Châtillon-sur-Indre, s’apprête à inaugurer mi-décembre son laboratoire de découpe.
Un investissement stratégique pour la rentabilité de son activité, tout en diversifiant son offre de vente directe à la ferme.

Installé en août 2018, Martial Richard élève 300 brebis limousines et croisées en agriculture biologique. Sur ses 84 hectares de prairies et de cultures, il assure son autonomie en fourrage et en céréales.
Deux périodes d’agnelage rythment l’activité : novembre-décembre et février-mars. Les animaux sont élevés à l’herbe, en plein air intégral, avec un tunnel en libre accès. Toute la production d’agneaux est vendue en direct à la ferme.
Les défis des circuits courts
Jusqu’à présent, Martial Richard travaillait avec l’abattoir local de Valençay, mais l’envolée des prix l’a contraint à diversifier ses partenaires. « L’abattage est passé à plus de 2 € par kilo, c’est devenu insoutenable », regrette-t-il, déçu de devoir renoncer partiellement à l’abattage de proximité.