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Terr'agri 2019 : Deux jours de fête pour valoriser les produits locaux

C'est l'effervescence dans le réseau JA du Boischaut sud, qui prépare le Terr'Agri 2019. Celui-ci aura lieu les 24 et 25 août prochains, à Montgivray.

Cette année, les Jeunes agriculteurs ont décidé de mettre l'agriculture en fête, pour la première fois, à Montgivray, route de Châteauroux, sur les terres de Daniel, Agnès et Guillaume Robin. C'est effectivement là que se déroulera l'édition 2019 de Terr'agi, samedi 24 et dimanche 25 août. En plein cœur du Boischaut sud, à deux pas du Château d'Ars et à quelques encablures de la maison de George Sand, les jeunes agriculteurs du canton de La Châtre/Sainte-Sévère ont pris les commandes de l'édition Terr'Agri 2019, avec en tête de file leur président Maxime Pion. Depuis des mois, le groupe est à pied d'œuvre pour organiser la plus grande fête agricole du département et mettre en place de nouvelles animations, en plus des incontournables à l'image du concours départemental de labour et des courses de moiss batt cross. « J'ai de la chance d'avoir une équipe dynamique, mobilisée autour de moi. La quasi-totalité des adhérents du canton a répondu présente », se réjouit Maxime Pion, qui a aussi pu compter sur les JA des autres cantons, « ayant plus l'habitude que nous de l'organisation d'un événement de cet ampleur ».

Un programme varié

Le programme conconcté par l'équipe est varié. Parmi les nouveautés, on retrouve des engins un peu hors normes avec du 4x4 trial (lire ici). Autre nouveauté, des conversations avec la MSA, sur le rôle des délégués MSA ainsi que sur les jeunes et l'alimentation ; une nutritionniste agréée interviendra lors de ce dernier échange. (A lire dans la prochaine édition de l'Aurore Paysanne).

Consommer local

Terr'Agri est aussi et surtout l'occasion d'échanger avec le grand public sur le métier d'agriculteur, ses difficultés et ses attentes. Tous les ans, le syndicat Jeunes agriculteurs démontre qu'à travers ces deux jours de festivités, il est possible d'encourager les visiteurs à privilégier la consommation de proximité. Pour preuve, « les repas proposés sur place sont confectionnés par les producteurs du canton, dont la cuisse de bœuf à la broche du samedi soir et le désormais mythique Berry burger. Seule la glace n'est pas produite sur notre secteur, mais reste berrichonne puisque elle vient de Clion », précise Maxime Pion.

« Nous n'avons pas besoin de bœuf brésilien, ni de lentilles canadiennes pour bien manger. Il y a tout ce qu'il faut chez nous ! », souligne Mathieu Naudet, président de Jeunes agriculteurs de l'Indre, à l'heure où les accords commerciaux controversés du Ceta et du Mercosur font la une de l'actualité. Il invite tous les visiteurs à consommer français « pour soutenir les agriculteurs, et avoir la garantie d'une alimentation de qualité ».

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